St-Urbain : Il séduit la femme de ses rêves en battant le record de la machine punching ball.

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St Urbain Aurillac : Il séduit la fille de ses rèves en battant le record de la machine punching ball
Ryan et Jessyca, rassemblés par la magie de la machine punching ball et de la Saint-Urbain.

La fête foraine de la Saint-Urbain à Aurillac : une véritable institution ! Ses manèges, ses barbes à papa, ses casquettes Gucci, ses vestes à motifs léopard et… ses machines « Punching Ball ». Qui n’a jamais été fasciné par ces regroupements de jeunes gens arborant leurs plus beaux joggings, restant scotchés des heures devant ces automates et mesurant leur virilité en tentant de battre le record du coup de poing le plus puissant ? Il se murmure dans les cages d’escalier de la Montade que le détenteur de ce fameux record se verra d’emblée affublé du glorieux statut de « Mâle alpha ».

Ryan, 52 ans, a eu vent de cette rumeur. Après avoir passé plus de 3 jours de tête à tête avec la fameuse machine sans rien manger, ingurgité des dizaines de litres de boisson estampillée Heineken, dépensé les centaines d’euros qui étaient destinés à tuner sa 206, il commençait à désespérer. Ses amis, venus le soutenir dans sa quête du Saint-Graal, finirent pas s’impatienter. Alors que les moins courageux d’entre eux s’étaient résignés à enfourcher leurs mobylettes pour rentrer chez eux, quand un véritable tintamarre arriva jusqu’à leurs oreilles : sirènes hurlantes, la machine bénie des Dieux affichait un resplendissant « record atteint ». Agenouillé devant elle, Ryan s’égosillait comme un beau diable et éructait de tout son être. Des larmes de joie coulaient sur son visage creusé par la faim, la fatigue et le froid. « Je l’ai fait ! J’ai battu le record ! Je suis un véritable mâle désormais ! ».

Les badauds, flâneurs et autres forains avaient commencé à s’attrouper autour de Ryan. Les applaudissements et félicitations fusèrent de tous les côtés. C’était l’extase, le point culminant de la foire de la Saint-Urbain. C’est à ce moment là qu’une ravissante femme s’approcha de Ryan. La superbe créature, répondant au doux nom de Jessyca, saisit le veinard du jour par le col de sa veste aux couleurs du club de foot de Saint-Etienne. Elle l’embrassa avec une fougue sans nom, puis l’entraîna jusque dans les entrailles du palais des glaces. L’histoire ne dit pas se qui s’est passé ensuite.

Toute l’équipe de l’Oignon du Cantal tient à souhaiter ses plus sincères félicitations à Ryan.

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