Nous l’appellerons Jacquo. Il habite Aurillac et a 69 ans. Il est celui à qui Nicolas Sarkozy a lancé son « casse-toi pôv’ con » – en réponse à un « touche-moi pas, tu me salis » – au Salon de l’agriculture, le 23 février 2008.
Mais si cet homme un brin susceptible préfère garder l’anonymat, c’est avant tout parce-qu’il bénéficie d’une grande notoriété dans le Cantal, mais aussi en France depuis peu. Il a accepté de nous révéler en exclusivité les dessous de cette sombre histoire qui a secoué la France durant des semaines :
Jacquo était en déplacement sur Paris « pour affaires… » nous dit-il. Ayant un peu de temps libre, il décide de se rendre au salon de l’agriculture afin d’assister au concours de vaches Salers. Alors qu’il est à quelques pas du concours, son chemin est bloqué par un attroupement de journalistes et de gardes du corps. « je me suis mis sur la pointe des pieds pour voir qui avait l’outrecuidance de me barrer la route. Quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir le crâne de Sarkozy ».
Président ou pas, Jacquo était bien décidé à ne pas perdre une miette du concours de Salers. Il essaie tant bien que mal de se frayer un passage parmi la foule. C’est alors que Sarkozy l’agrippe par l’épaule et lui murmure une phrase inaudible pour les journalistes : « je vous déconseille d’aller par là-bas, ces vaches Salers ne valent pas les Holstein ».
Il n’en fallait pas plus pour énerver notre Cantalou. La suite, vous la connaissez.