Le Président du Conseil Départemental a annoncé ce matin l’installation de radars anti-lenteur sur toutes les routes cantaliennes.
Ces radars, au nombre de 74, couvriront l’ensemble des routes du département, et flasheront tout véhicule enregistrant une vitesse inférieure à 110 km/h. Un pied de nez au gouvernement Philippe qui ne tarde pas à trouver écho auprès des départements voisins : les conseils départementaux de Corrèze, d’Aveyron et de Haute-Loire observent attentivement l’initiative cantalienne en vue d’une application toute prochaine.
Les cantaliens acclament déjà la décision. Cependant quelques ajustements sont encore nécessaires pour rendre viable ce plan visant à mettre un coup de boost à la vie du département que le petit milieu parisien voulait condamner à l’apathie.
En effet, les abords de tous les virages du département ont été molletonnés à l’aide de coussins, de matelas, d’édredons et de traversins fournis par l’entreprise Abeil.
« Cela a le double effet d’assurer une sécurité aux automobilistes cantaliens et de créer des emplois sur le site d’Abeil d’Aurillac. Quels que soient les pressions du gouvernement ; je ne céderai pas, je ne me rendrai pas, j’irai jusqu’au bout ! » martèle Bruno Faure, Président du Conseil Départemental.
Cependant, certaines limites menacent le projet, à commencer par le nombre de tracteurs arpentant les routes du département. « Les agriculteurs du territoire recevront une subvention du département afin d’équiper leurs engins agricoles de moteurs plus performants. L’objectif d’ici juillet est de permettre à l’ensemble des ensileuses, moissonneuse-batteuse et tracteurs cantaliens d’atteindre une vitesse de croisière avoisinant les 140 km/h » complète Bruno Faure qui a décidément pensé à tout.