Cela n’aura échappé à personne : depuis plusieurs mois, de plus en plus d’Aurillacois font part de leur appréhension à l’idée d’arpenter les ruelles d’Aurillac. « Je n’ose même plus sortir de chez moi par crainte d’être détroussé par des brigands, voyous et autres bandits de grand chemin… Cette ville est devenue pire que Chigago ! » témoigne un habitant qui souhaite conserver son anonymat par peur de représailles.
Un vendeur ambulant du marché témoigne : « Un gredin est venu dévaliser mon étalage et m’a dérobé toutes mes doudounes rouges en criant ‘la bourse ou la vie !’. Il faut que le bourgmestre fasse quelque chose, que diable ! Sinon Aurillac sera à feu et à sang »
Il n’en fallait pas plus pour que le maire réagisse ; Après avoir dans un premier temps pensé implanter des kiosques à bisous en centre-ville, Pierre Mathonier a finalement décidé d’embaucher une vingtaine de fonctionnaires qui revêtiront des pancartes ‘câlins gratuits’. Ils auront pour mission de parcourir la ville de long en large afin de rassurer les habitants tétanisés et de lutter contre le sentiment d’insécurité qui gangrène la cité.
« Lors d’une balade en ville pendant le festival de rue, je suis tombé nez-à-nez avec un jeune rebelle arborant une pancarte « free hugs ». C’est là que cette idée de génie a germé dans mon esprit » témoigne Pierre Mathonier avec une fierté non dissimulée.
Près de la moitié des effectifs recrutés seront postés en permanence devant une célèbre boîte de nuit Aurillacoise. Le temps de formation des agents étant extrêmement long, le dispositif devrait être mis en place d’ici 2020. Si vous souhaitez postuler pour le poste de distributeur de câlins, vous pouvez envoyer votre CV à la mairie d’Aurillac.
Moi aussi j’veux un calin, qui va lancer l’opération sur Maurs lollll