En cette nuit du 10 au 11 septembre 2017, c’est l’effervescence dans les couloirs du Westin Hotel de Lima. Une agitation peu habituelle vient troubler la quiétude des lieux.
Les téléphones sonnent, les portes de chambres claquent, et pour cause. Depuis 24H déjà, les tractations vont bon train entre membres du CIO et hommes et femmes d’influence. Alors que les rumeurs, voire les informations, donnaient à Paris le droit d’organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, un coup de trafalgar semble rebattre les cartes.
Verre de Pisco Sour à la main, un membre du CIO explique « Un homme en doudoune rouge a déposé hier un dossier dans les chambres de mes confrères. Un dossier drôlement bien ficelé auquel on ne peut rester insensible. »
Plus tard dans la nuit, Thomas Bach, Président du CIO se confie : « Aurillac pourrait sauter Paris sur la ligne. C’est du jamais vu ! »
Nos journalistes ont eu accès au dossier en question. Le projet baptisé « Les Jeux au grand air » est ambitieux. Le Stade Jean Alric accueillerait la Cérémonie d’Ouverture ainsi que les épreuves de Rugby à 7, la CABA les disciplines aquatiques et La Ponétie se muerait en complexe multisports révolutionnaire. Aurillac place également la Pétanque au coeur de son projet olympique, sur le site de Tronquières bien entendu.
Mais ce qui semble avoir tapé dans l’oeil des instances olympiques c’est la qualité de services pour les athlètes ; des hébergements dans des burons rénovés et high-tech et une restauration basée sur des produits frais et de région. « On en salive déjà » lâche un élu asiatique au visage poupon, visiblement pressé de découvrir la gastronomie auvergnate.
Si le projet Aurillacois semble solide, ne part-il pas de trop loin pour rafler la mise ? Réponse mercredi, en session plénière.